Rhinoplastie asiatique

Réalisée sous anesthésie locale ou générale, la chirurgie a une durée variable selon les corrections à faire.

Le chirurgien combine des techniques traditionnelles de rhinoplastie avec des techniques de reconstruction en fonction des défis anatomiques et des objectifs du patient. La rhinoplastie ethnique exige un éventail plus large de compétences chirurgicales que la rhinoplastie traditionnelle.

1. La peau. La première contrainte est l’épaisseur de la peau qui est souvent très épaisse. Ainsi, la peau masque les reliefs des cartilages sous-jacents. Le travail sur les cartilages doit donc être très important pour que les nouveaux reliefs soient visibles. Il est possible de désépaissir partiellement une peau trop épaisse.
2. La pointe et dos du nez: l’affiner et augmenter sa projection. La pointe du nez est souvent trop large et aplatie, car ses cartilages (cartilages alaires) sont souvent trop développés et trop faibles. La rhinoplastie peut donc réaliser :
   • L’exérèse des excès de cartilage
   • Des sutures des cartilages afin de les replier, et d’en augmenter la projection
   • Des greffes de cartilage sur la pointe, pour mieux la définir et la projeter.
   • Des greffes d’os ou silicone sur l’arête nasale pour la projeter d’avantage
3. Les ailes narinaires: les réduire. Le plus souvent, les ailes du nez sont trop longues, épatées avec un seuil de narine trop large. La rhinoplastie ethnique réalise une exérèse de l’excès de narine.